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Nicholas J Wheeler, Marcus Holmes, Overcoming the Four Horsemen of Reassurance Diplomacy: Explaining Variation in Face-to-Face Engagement, Journal of Global Security Studies, Volume 7, Issue 3, September 2022, ogac015, https://doi.org/10.1093/jogss/ogac015
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Abstract
The decision to engage in face-to-face diplomacy aimed at reassuring an adversary is one of the most salient ones a state leader will have to make. However, often leaders choose not to engage in such diplomacy because they follow those scholars and pundits who are skeptical of the reassurance value of interpersonal face-to-face diplomacy. This creates an important puzzle. Why do leaders sometimes choose to promote reassurance through meeting personally? And why, in other cases, do they not? The answer we provide in this article is that it depends crucially on the extent to which each leader in the dyad possesses security dilemma sensibility (SDS). We conceptualize SDS as varying both in intensity of the strength of the actor's intention and capacity to exercise it and in the extent to which actors believe the other actor in the dyad may possess SDS. The article develops a typology of three SDS leader types—distrusters, uncertains, and empathics—showing how the strength and orientation of SDS in each type shape their willingness to pursue face-to-face diplomacy. We then illustrate the utility of the typology in three short cases: Reagan and Gorbachev's decisions to engage in 1985 in Geneva, Kennedy and Khrushchev's decisions to meet in 1961 in Vienna, and finally, one of the “dogs that did not bark” (the summits that did not happen), the lack of face-to-face diplomacy between Obama and his North Korean counterpart, Kim Jong-il. We conclude with implications for future research and recommendations for policymakers.
Résumé
La décision de s'engager dans une diplomatie en tête-à-tête afin de rassurer un opposant est l'une des décisions les plus importantes qu'un chef d’État puisse avoir à prendre. Mais souvent, les chefs d’État choisissent de ne pas s'engager dans une telle diplomatie car ils suivent les chercheurs et experts qui sont sceptiques quant à la valeur rassurante de la diplomatie interpersonnelle en tête-à-tête. Cela pose deux questions importantes : pourquoi les chefs d’État choisissent-ils parfois de favoriser la réassurance en se rencontrant personnellement? Et pourquoi ne le font-ils pas dans d'autres cas? La réponse que nous fournissons dans cet article est que cela dépend essentiellement du degré de sensibilité dont chacun des dirigeants du binôme est doté face au dilemme de sécurité. D'après la conceptualisation que nous proposons, la sensibilité au dilemme de sécurité varie à la fois selon l'intensité que l'acteur place dans son intention et selon sa capacité à l'exercer, mais également selon le degré de conviction de l'acteur quant à la probabilité que son homologue soit doté d'une sensibilité au dilemme de sécurité. L'article développe une typologie de trois types de dirigeants sensibles au dilemme de sécurité—les méfiants, les incertains et les empathiques—en montrant la manière dont l'intensité et l'orientation de la sensibilité au dilemme de sécurité de chaque type façonne sa volonté de s'engager dans une diplomatie en tête-à-tête. Nous illustrons ensuite l'utilité de cette typologie par trois brèves études de cas : la décision de Reagan et de Gorbatchev d'engager un dialogue à Genève en 1985, la décision de Kennedy et de Khrouchtchev de se rencontrer à Vienne en 1961, et enfin le cas du « chien qui n'a pas aboyé » (ou du sommet qui n'a pas eu lieu): l'absence de diplomatie en tête-à-tête entre Obama et son homologue nord-coréen, Kim Jong-il. Nous concluons en présentant les implications pour les recherches futures et en proposant des recommandations pour les décideurs politiques.
Resumen
La decisión de participar en la diplomacia cara a cara destinada a tranquilizar a un adversario es una de las más importantes que tendrá que tomar un líder estatal. Sin embargo, a menudo los líderes deciden no participar en este tipo de diplomacia porque siguen a los académicos y expertos que se muestran escépticos sobre el valor tranquilizador de la diplomacia interpersonal cara a cara. Esto genera un interrogante importante. ¿Por qué los líderes optan a veces por promover la tranquilidad mediante el encuentro personal? ¿Y por qué, en otros casos, no lo hacen? La respuesta que brindamos en este artículo es que depende crucialmente de la medida en que cada líder de la díada posea sensibilidad al dilema de seguridad (security dilemma sensibility, SDS). Conceptualizamos la SDS como algo que varía tanto en la intensidad de la intención del actor como en su capacidad para ejercerla, así como en el grado en que los actores creen que el otro participante de la díada puede poseer SDS. En el artículo se desarrolla una tipología de tres tipos de líderes con SDS (desconfiados, inseguros y empáticos) que muestra cómo la fortaleza y la orientación de la SDS en cada tipo determina su voluntad de ejercer la diplomacia cara a cara. A continuación, ilustramos la utilidad de la tipología en tres casos breves: las decisiones de Reagan y Gorbachov de entablar relaciones en 1985 en Ginebra, las decisiones de Kennedy y Jruschov de reunirse en 1961 en Viena y, por último, uno de los “perros que no ladraron” (las cumbres que no se celebraron), la falta de diplomacia cara a cara entre Obama y su homólogo norcoreano, Kim Jong-il. Concluimos con implicaciones para futuras investigaciones y recomendaciones para los responsables políticos.