-
Views
-
Cite
Cite
Konan F Assouho, Akré M Adja, Négnorogo Guindo-Coulibaly, Emmanuel Tia, Affoué M N Kouadio, Dounin D Zoh, Moussa Koné, Nestor Kessé, Bernard Koffi, André B Sagna, Anne Poinsignon, Ahoua Yapi, Vectorial Transmission of Malaria in Major Districts of Côte d’Ivoire, Journal of Medical Entomology, Volume 57, Issue 3, May 2020, Pages 908–914, https://doi.org/10.1093/jme/tjz207
- Share Icon Share
Abstract
To better understand the influence of periodic mass distribution of Long-Lasting Insecticidal Nets (LLINs) on malaria transmission, a 1-yr entomological survey was conducted in three major districts of Côte d’Ivoire. Mosquitoes were sampled by Human Landing Catches (HLC) in urban and rural areas of San Pedro and Abidjan (coastal), and in Yamoussoukro (central). Mosquitoes were identified morphologically and by molecular methods. The Plasmodium falciparum circumsporozoite (CSP) indices were measured by ELISA, and the Entomological Inoculation Rates (EIR) were calculated for each species and area. Anopheles gambiae s.l. Giles (Diptera: Culicidae) and Anopheles nili Theobald (Diptera: Culicidae) were identified in coastal districts, while An. gambiae s.l. and Anopheles funestus Giles (Diptera: Culicidae) were reported in the central district. In urban areas, malaria vectors showed a low aggressiveness (<10 bites per person per night), except in Yamoussoukro, where up to 18.9 b/p/n were recorded. The annual EIR was higher in the central urban area (138.7 infected bites per person per year) than in coastal ones (10–62 ib/p/n). In rural areas, malaria vectors were highly aggressive with an average 13 b/p/n for An. gambiae s.l, 21.2 b/p/n for An. nili and 12 b/p/n for An. funestus. The annual EIR ranged between 94.9 and 193.4 infected bites per person per year. This work indicates that, despite repeated mass distribution of LLINs, malaria transmission remains high and heterogeneous across Côte d’Ivoire. Malaria transmission was lower in coastal urban areas than in the central one, and remains high rural areas where two additional Anopheles vectors are involved in malaria transmission.
Résumé
Pour mieux comprendre l’influence des distributions périodiques des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDAs) sur la transmission du paludisme, une enquête entomologique d’un an a été menée dans trois grands districts de Côte d’Ivoire. Les moustiques ont été collectés par Capture sur Sujets Humains (CSH) en zones urbaines et rurales de San Pedro et Abidjan (zones côtières) et à Yamoussoukro (centre). Les moustiques ont été identifiés morphologiquement et par biologie moléculaire. Les paramètres entomologiques de la transmission du paludisme ont été calculés pour chaque espèce. An. gambiae s.l. et An. nili ont été identifiés en zone côtière, tandis que An. gambiae s.l. et An. funestus ont été capturés au centre du pays. En zones urbaines, les vecteurs du paludisme ont présenté une faible agressivité vis-à-vis de l’homme (<10 piqûres par personne et par nuit), sauf à Yamoussoukro, où jusqu’à 18,9 p/h/n ont été enregistrées. Le Taux d’Inoculation Entomologique (TIE) annuel était plus élevé au centre du pays (138,7 piqûres infectées par personne et par an) que dans les zones côtières (10 à 62 pi/h/a). En zones rurales, les vecteurs du paludisme étaient très agressifs, avec une moyenne de 13 p/h/n pour An. gambiae s.l, 21,2 p/h/n pour An. nili et 12 p/h/n pour An. funestus. Le TIE annuel variait entre 94,9 et 193,4 pi/h/a. Ce travail montre que, malgré la distribution massive et répétée de MILDAs, la transmission du paludisme reste élevée et hétérogène sur le territoire ivoirien. La transmission du paludisme est plus faible dans les zones urbaines côtières que celle du centre, et reste élevée dans les zones rurales où deux autres vecteurs sont impliqués dans la transmission.