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Sarah S Stroup, NGOs and States: Exploring National Diversity and Global Liberalism, International Studies Review, Volume 24, Issue 1, March 2022, viac011, https://doi.org/10.1093/isr/viac011
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Abstract
Recent assessments of relations between states and nongovernmental organizations (NGOs) claim a global wave of state crackdowns, raising questions about the continued authority and influence of NGOs. The works reviewed here challenge the idea of a pattern of global conflict, demonstrating a range of ways in which states work with, through, and alongside NGOs. They also demonstrate that the diversity of NGO–state relations can make it difficult to generalize about these interactions across national contexts. One way to reconceptualize these relationships may be to focus on the normative commitments that states and NGOs do or do not share. Conflictual and cooperative NGO–state dynamics emerge from the many and sometimes contradictory liberal values that enabled the rise of NGOs. NGOs can embody three liberal values: visions of civil society can emphasize political freedoms, market-based visions of private action, or universalism. States may embrace some of these values while rejecting others. Thus, while the era of the unimpeded rise of NGOs may have come to an end, the shifting political spaces for NGOs do not spell an end to their influence.
Las evaluaciones recientes de las relaciones entre los estados y las organizaciones no gubernamentales (ONG) afirman que existe una oleada mundial de represión por parte de los estados, lo que plantea dudas sobre la autoridad e influencia continuas de las ONG. Los trabajos que aquí se reseñan cuestionan la idea de un patrón de conflicto global, demostrando una serie de formas en las que los estados trabajan con, a través de y junto a las ONG. También demuestran que la diversidad de las relaciones entre las ONG y los estados puede dificultar la generalización de estas interacciones en los distintos contextos nacionales. Una forma de reconceptualizar estas relaciones puede ser centrarse en los compromisos normativos que los estados y las ONG comparten o no. Las dinámicas conflictivas y cooperativas entre las ONG y los estados surgen de los numerosos y a veces contradictorios valores liberales que han permitido el surgimiento de las ONG. Las ONG pueden encarnar tres valores liberales: las visiones de la sociedad civil pueden hacer hincapié en las libertades políticas, las visiones de la acción privada basadas en el mercado o el universalismo. Los estados pueden adoptar algunos de estos valores y rechazar otros. Por tanto, aunque la era del crecimiento ilimitado de las ONG haya llegado a su fin, los cambios en los espacios políticos para las ONG no significan el fin de su influencia.
De récentes évaluations des relations entre États et Organisations non gouvernementales (ONG) font état d'une vague mondiale de répressions étatiques, ce qui soulève des questions relatives au maintien de l'autorité et de l'influence des ONG. Les travaux que nous examinons ici remettent en question l'idée d'un modèle de conflit mondial en présentant toute une série de façons dont les États œuvrent avec, à travers et aux côtés des ONG. Ils démontrent également que la diversité des relations entre États et ONG peut compliquer les généralisations concernant ces interactions dans les contextes nationaux. Une façon de reconceptualiser ces relations peut consister à se concentrer sur les engagements normatifs que les États et les ONG partagent ou ne partagent pas. Les dynamiques conflictuelles et coopératives entre États et ONG émergent des nombreuses valeurs libérales, parfois contradictoires, qui ont permis l'essor des ONG. Les ONG peuvent incarner trois valeurs libérales : les visions de la société civile pouvant mettre l'accent sur les libertés politiques, les visions de l'action privée fondées sur le marché, et l'universalisme. Des États peuvent adopter certaines de ces valeurs tout en en rejetant d'autres. Ainsi, bien que l’ère de l'essor sans entrave des ONG soit peut-être terminée, le changement de leurs espaces politiques ne signifie pas pour autant que leur influence a pris fin.