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Julia Kreienkamp, Tom Pegram, Governing Complexity: Design Principles for the Governance of Complex Global Catastrophic Risks, International Studies Review, Volume 23, Issue 3, September 2021, Pages 779–806, https://doi.org/10.1093/isr/viaa074
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Abstract
Why are existing global governance structures “not fit for purpose” when it comes to addressing complex global catastrophic risks (CGCRs) such as climate breakdown, ecosystem collapse, or parasitic artificial general intelligence? This article argues that a deeper appreciation of these risks as complex—as opposed to complicated—is vital to an effective global governance response. It joins other IR scholarship seeking to invigorate a rigorous research agenda on complex system dynamics within world politics, highlighting the value of complexity theory, not simply as a contextual descriptor, but as a conceptual toolkit to inform CGCR governance research and action. Taking seriously the implications of “restricted complexity,” it interrogates why the legacy governing toolkit—the assumptions, heuristics, models, and practices conventionally employed to solve international collective action problems—are unlikely to suffice. It further draws laterally upon design science to offer a novel design model for governing complex systems, with broad application across global policy domains. A case study of the COVID-19 pandemic response illustrates the importance of supplementing inherited “complicated” governance system design and practices with design principles explicitly oriented to working with complexity, rather than against it. We contend that IR scholars and practitioners must update old ways of thinking in light of a complexification of the discipline. Such a shift involves both revisiting the design logics underlying how we build global governance structures, as well as pursuing a generative research agenda more capable of responding adequately to instability, surprise, and extraordinary change.
¿Por qué las estructuras existentes de gobernanza a nivel mundial “no son aptas para el propósito” cuando se trata de abordar riesgos mundiales catastróficos complejos como la crisis climática, el colapso del ecosistema o la inteligencia general artificial parasitaria? Este artículo sostiene que adoptar una percepción más profunda para considerar estos riesgos como complejos, en oposición a considerarlos complicados, resulta vital para dar una respuesta de gobernanza mundial efectiva. Forma parte de otro estudio académico en Relaciones Internacionales que busca vigorizar una agenda de investigación rigurosa sobre la dinámica de sistemas complejos en el marco de la política mundial, con hincapié en el valor de la teoría sobre la complejidad, no simplemente como un descriptor contextual, sino como un conjunto de herramientas conceptuales para informar sobre las actividades y la investigación sobre gobernanza en los riesgos mundiales catastróficos complejos. Al tomar con seriedad las implicancias de la “complejidad restringida,” interroga los motivos por los cuales el conjunto de herramientas tradicional dominante, es decir, las conjeturas, la heurística, los modelos y las prácticas que se emplean convencionalmente para resolver problemas internacionales de acción colectiva, están lejos de ser suficientes. Además, aprovecha en forma creativa la ciencia del diseño para ofrecer un novedoso modelo de diseño de sistemas complejos dominantes, con una amplia aplicación en dominios de políticas mundiales. Un estudio de caso sobre la respuesta a la pandemia de la COVID-19 ilustra la importancia de complementar las prácticas y el diseño de sistemas dominantes heredados “complicados” a través de principios de diseño orientados explícitamente a trabajar con la complejidad, en vez de hacerlo contra ella. Afirmamos que los practicantes y académicos en Relaciones Internacionales deben actualizar viejas formas de pensar a la luz de una complejidad en la disciplina. Este cambio implica tanto la reconsideración de la lógica de diseño subyacente en cómo creamos estructuras de gobernanza mundial, como la búsqueda de una agenda de investigación generativa con mayor capacidad para responder en forma adecuada a la inestabilidad, la sorpresa y el cambio extraordinario.
Pourquoi les structures de gouvernance internationale existantes ne sont-elles pas « adaptées à leur but » lorsqu'il s'agit de gérer des risques de catastrophes planétaires complexes tels que la dégradation climatique, l'effondrement des écosystèmes ou l'intelligence artificielle généralisée parasite ? Cet article soutient qu'une appréciation plus approfondie de ces risques aussi complexes—par opposition à compliqués—est essentielle pour une réponse efficace de la gouvernance mondiale. Il rejoint d'autres études des relations internationales visant à raviver un programme de recherche rigoureux sur les dynamiques systémiques complexes de la politique internationale en soulignant la valeur de la théorie de la complexité, non seulement en tant que descripteur contextuel, mais aussi en tant qu'ensemble d'outils conceptuels capables d’éclairer les recherches et mesures liées à la gouvernance des risques de catastrophes planétaires complexes. Cet article traite minutieusement les implications de la « complexité restreinte » et invite à s'interroger sur les raisons pour lesquelles l'ensemble d'outils de gouvernance hérité du passé (les hypothèses, l'heuristique, les modèles et les pratiques traditionnellement utilisés pour résoudre les problèmes d'action collective internationale) ne suffiront probablement pas. Il s'appuie en outre en parallèle sur la science de la conception pour proposer un nouveau modèle de conception pour la gouvernance de systèmes complexes qui s'appliquerait d'une manière très large dans divers domaines de la politique internationale. Une étude de cas de la réponse à la pandémie de COVID 2019 illustre l'importance de compléter les pratiques et conceptions de système de gouvernance « compliquées » héritées du passé par des principes de conception explicitement orientés vers un travail avec la complexité plutôt qu’à son encontre. Nous affirmons que les chercheurs et intervenants en relations internationales doivent actualiser leurs anciennes manières de penser à la lumière de la complexification de la discipline. Une telle évolution implique une réétude des logiques de conception sous-jacentes à la manière dont nous élaborons les structures de gouvernance internationale, mais aussi la poursuite d'un programme de recherche génératif qui serait davantage capable de réagir d'une manière adéquate à l'instabilité, aux surprises et aux changements extraordinaires.