Abstract

Are more aid-dependent and indebted countries more likely to include women in their cabinets? Several studies have suggested that such countries seek to please donors and lenders. Focusing on Africa, we test whether leaders respond to international incentives and, specifically, signal donors and lenders that they value gender equality in political decision-making. Although leaders have more direct control over the gender composition of the cabinet than the legislature, our analyses do not show that aid dependence and indebtedness result in more women in either the cabinet or the legislature. We operationalize aid dependence and indebtedness as a proportion of recipient gross national income, which we argue better reflects the aid and loan recipients’ vulnerability to external pressure. Using regression analysis techniques and multiple robustness checks to evaluate our panel data, our findings remain consistent with arguments that African states have stronger bargaining positions than the foreign aid literature has acknowledged.

¿Resulta más probable que aquellos países que dependen de las ayudas en mayor medida y que están más endeudados incluyan mujeres en sus gabinetes? Varios estudios han sugerido que estos países tratan de complacer a los donantes y a los prestamistas. Ponemos el foco en África y analizamos si los líderes africanos responden a los incentivos internacionales y, más específicamente, si indican de alguna forma a los donantes y prestamistas que valoran la igualdad de género en la toma de decisiones políticas. Aunque los líderes tienen un control más directo sobre la composición de género del gabinete que sobre la de la legislatura, nuestros análisis no muestran que la dependencia de la ayuda y el endeudamiento se traduzcan en un mayor número de mujeres, ni en el gabinete, ni en la legislatura. De manera práctica, operacionalizamos la dependencia de la ayuda y el endeudamiento como si fueran una proporción de la RNB de los receptores, lo que, según argumentamos, refleja mejor la vulnerabilidad de los receptores de ayuda y de préstamos a la presión externa. Utilizamos técnicas de análisis de regresión, así como múltiples comprobaciones de solidez, para evaluar los datos de nuestro panel. Todo esto nos confirma que nuestras conclusiones siguen siendo consistentes con los argumentos que apoyan que los Estados africanos tienen posiciones de negociación más sólidas de lo que la literatura en materia de ayuda exterior ha reconocido.

Les pays plus endettés et dépendants des aides ont-ils plus de chances d'intégrer des femmes dans leur gouvernement ? Plusieurs études ont suggéré que ces pays cherchent à plaire aux donateurs et aux prêteurs. En nous concentrant sur l'Afrique, nous évaluons si les dirigeants répondent aux incitations internationales et, plus précisément, s'ils indiquent aux donateurs et aux prêteurs qu'ils accordent de l'importance à l’égalité des sexes dans la prise de décisions politiques. Bien que les dirigeants aient davantage de contrôle direct sur la composition genrée de leur gouvernement que de l'assemblée législative, nos analyses ne montrent pas que la dépendance aux aides et l'endettement fassent augmenter le nombre de femmes dans l'un ou l'autre. Nous concrétisons la dépendance aux aides et l'endettement sous la forme d'une proportion du RNB, qui selon nous reflète mieux la vulnérabilité du bénéficiaire d'aides ou de prêts aux pressions extérieures. En utilisant des techniques d'analyse régressive et de multiples vérifications de robustesse pour évaluer les données de notre panel, nos conclusions restent cohérentes avec l'argument selon lequel les États africains posséderaient un pouvoir de négociation plus important que la littérature sur l'aide étrangère ne le laisserait penser.

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